Tout a un prix et vous devez décider si vous êtes prêt·e à payer ce prix.
Tout a commencé de cette façon : Dans le confort de votre salon, vous regardez la télévision. Vous regardez les informations avec inquiétude car vous avez appris que dans cinquante ans, la planète sur laquelle vous vivez ne sera plus exactement la même qu'aujourd'hui. Attendez-vous à un monde caractérisé par la fonte des calottes glaciaires, l'augmentation des températures mondiales, l'extinction massive d'espèces et de récifs coralliens, la famine et la pénurie d'eau.
Cela étant, les changements climatiques sont sans conteste le problème le plus pressant de notre époque, qui touche tous les coins et aspects de nos vies.
Il y a plusieurs choses que nous pouvons faire dans notre vie quotidienne pour influer de manière positive sur le monde dans lequel nous vivons, mais pour l'instant, je n'ai que quelques mots à dire : Votez avec sagesse, en gardant à l'esprit que l'atténuation des changements climatiques nécessite des mesures politiques efficaces. En outre, voter pour des dirigeant·e·s qui soutiennent les solutions politiques en matière de climat est sans aucun doute un devoir important que nous, les citoyen·ne·s, pouvons assumer dans cette société démocratique. Par-dessus tout, la reconnaissance de la complexité du réchauffement climatique en tant que sujet de vote est sans équivoque essentielle pour encourager le soutien public et politique aux solutions climatiques.
Dans cette optique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre par la transition vers des sources d'énergie propres est indéniablement l'une des principales solutions pour régler cette question de plus en plus problématique. D'ici 2030, les investissements dans les énergies propres et la gestion durable des ressources devraient permettre de créer 65 millions d'emplois et d'éviter 700 000 décès prématurés dus à la pollution atmosphérique.
En outre, les nations peuvent également distribuer des semences aux éleveurs et aux agriculteur·trice·s, tout en leur donnant accès à des prêts et à des technologies susceptibles d'améliorer les récoltes, tandis que les éleveur·euse·s et les agriculteur·euse·s peuvent investir dans des projets de reforestation et de restauration du littoral afin de renforcer la sécurité de l'eau, de protéger les réseaux contre les cataclysmes et d'ouvrir des portes financières.
Cependant, aucune de ces choses ne deviendra réalité tant que nous n'aurons pas augmenté le financement. Le discours sera imprévisible si l'administration en place ne fait pas en sorte que les fonds arrivent sur le terrain. Si les dirigeant·e·s n'ont pas la capacité de mettre en place des stratégies, la conversation deviendra erratique.
En outre, chaque citoyen·ne a la responsabilité d'exiger des dirigeant·e·s qu'ils et elles abordent les changements climatiques avec un sérieux exceptionnel, de leur faire comprendre que les changements climatiques est une question de droits de l'homme, et de leur faire prendre conscience du fait que s'ils et elles n'agissent pas maintenant, ils et elles nous condamnent, ainsi que les générations à venir, au désespoir.
Les changements climatiques ne sont pas un problème isolé. Ils sont liés à une crise écologique plus large dont dépendent le bien-être humain, la justice et l'équité. C'est pourquoi les gens doivent décider qu'ils et elles s'engagent sincèrement à mettre fin aux crises climatiques et environnementales actuelles. Chaque citoyen·ne doit agir et faire mieux.
Si nous ne nous réveillons pas et ne protestons pas ouvertement contre ce qui se passe sous nos yeux, une chose est sûre : Il y a toujours un endroit qui existe en dehors de l'espace et du temps, c'est mieux qu'ici, et c'est là que nous voulons aller. Dans un certain sens, votre vie est définie par les coûts que vous êtes prêt à payer. Ainsi, si un monde meilleur existe et qu'il exige un paiement, qu'êtes-vous prêt·e à sacrifier ?
À propos de l'auteure
Sofia Aldovino est une lycéenne des Philippines. Elle se décrit comme une personne dotée d'un fort sens moral et d'une aptitude créative.