22 avril 2021
Les États-Unis ont annoncé leur plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 % à 52 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici à 2030, et l'UE s'est engagée à réduire les leurs de 55 % d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 1990. Il est inacceptable que le Canada n'ait pas fixée ses engagements au même niveau que ses pairs ou au-delà. Le Canada doit réduire ses émissions de GES d'au moins 60 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici à 2030. La décision d'aujourd'hui de porter notre objectif à 40 % est insuffisante.
André-Yanne Parent, Directrice générale du Projet de la réalité climatique Canada s'est également exprimée quant aux attentes de la société civile concernant les ambitions climatiques du Canada :
« Le Canada doit réduire d’au moins de 60% les émissions domestiques de manière équitable d'ici 2030 pour maintenir le réchauffement climatique à des niveaux non pas sécuritaires, mais simplement dangereux. Ce n’est pas un simple débat sur des chiffres, c’est une question existentielle. Aujourd'hui, le premier ministre a certes rehaussé notre contribution nationale déterminée, mais son administration n’est toujours pas à la hauteur de la tâche de lutter contre la crise climatique, de répondre aux exigences de la science et d’agir de façon responsable en faisant sa juste part. Nous n'avons plus de temps à perdre. En préparation des prochaines négociations sur le climat à Glasgow, nous devons accélérer la cadence et se doter de moyens réels de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles et amorcer une transition juste. Les yeux du monde, de tou.te.s les citoyen.ne.s et en particulier ceux des générations les plus jeunes, sont tournés vers notre gouvernement pour qu'il mette en œuvre des lois implacables qui répondent enfin à ce moment critique et crée un avenir durable et juste afin que nous puissions enfin inverser le cours de la crise climatique.»